Rendez-vous avec l'Histoire. La Route Jacques-Coeur

Laissez-vous séduire...
Destinations Originales
La Route Jacques-Cœur
Connaissez-vous la plus ancienne route historique de France ?
Elle a été créée en 1954 sous l'impulsion de quelques propriétaires de châteaux particulièrement dynamiques et inventifs – qui après cela dira que nos châtelains n'ont pas l'esprit entrepreneur ? – : ceux de Culan, Meillant et Ainay-le-Vieil, dans le Berry, au cœur de la région Centre.
Ils fondent l'association du « circuit des châteaux du cœur de France », rebaptisée en 1961 du nom qu'on lui connaît aujourd'hui : « la route Jacques Cœur ». Elle a pour mission d'attirer le public sur les lieux historiques qui jalonnent un parcours de 150 km qui va de Culan à Gien.
À la rencontre de Jacques-Cœur
La fin du XIVe siècle (on ne sait pas exactement la date) voit naître à Bourges un personnage qui, à sa façon, va marquer l'Histoire de France. Son père est un riche négociant en fourrures qui lui inculque très vite le sens des affaires.
À peine sorti de l'adolescence, il se marie avec sa voisine d'en face : Macée de Léodepart. Son beau-père est un notable qui lui ouvre les portes du monde des affaires. Sa carrière démarre sous de bons auspices à la Chambre des Monnaies jusqu'à ce qu'il soit accusé de fraude.
Il échappe à la sentence grâce au pardon du roi qui, fuyant Paris aux mains des Anglo-Bourguignons, s'est réfugié à Bourges dont il fait sa capitale.
Jacques Cœur aborde la trentaine avec des envies d'aventures. Il s'embarque sur un navire à Narbonne en 1432 et découvre le Proche-Orient. Il en revient avec un projet ambitieux : il veut imiter les Génois et les Vénitiens et ouvrir une route de commerce avec le Levant.
Grâce à ses qualités de négociateur et son sens de l'organisation, son entreprise est un succès. Ses navires sillonnent la Méditerranée en tous sens et il accumule une fortune colossale.
Son commerce est parfois à la limite de la légalité mais le roi ferme les yeux avec une certaine bienveillance : la réussite du marchand lui est bien utile car il finance ses projets de reconquête de la France.
La fortune de Jacques Cœur va être précieuse pour l'aider à terminer la Guerre de Cent Ans et le monarque multiplie à son encontre les marques de confiance. Il le nomme Grand Argentier en 1438 et lui confie des missions diplomatiques d'importance.
Toutes ses activités sont couronnées de succès. Ses actions en matière économique font se rétablir les finances royales et ses talents de négociateur permettent à l'Église romaine de rétablir son autorité.
Charles VII le récompense en lui attribuant des lettres d'anoblissement. Le roturier est maintenant un Grand du Royaume et il chevauche au côté de son souverain lors de la reconquête de la Normandie, qui signe la fin de la Guerre de Cent Ans.
La réussite éclatante de Jacques Cœur ne manque pas de lui créer des inimitiés, en particulier parmi les membre de la noblesse et du clergé qui, ruinés par la guerre, sont tous ses débiteurs.
En 1450 il perd une alliée de poids à la cour en la personne d'Agnès Sorel, la Favorite du Roi Charles VII. Comme le marchand elle était d'extraction modeste et ils étaient devenus son amis et confidents.
Sa mort soudaine fait peser des soupçons d'empoisonnement et on a tôt fait d'accuser Jacques Cœur de l'avoir assassinée. La rumeur est sans fondement, tout comme celle qui prétend qu'elle était sa maîtresse, mais elle a un impact certain sur un roi ébranlé par la perte de sa bien-aimée.
À partir de ce moment les ennemis de Jacques Cœur vont s'acharner sur lui et s'ingénier à trouver des motifs d'inculpation. Le roi Charles VII est d'un caractère influençable et se laisse convaincre par tous ces gens qui ont trop d'intérêt à voir la perte du Grand Argentier. Il est arrêté le 31 juillet 1451, emprisonné et ses biens aussitôt distribués entre ses accusateurs.
Après deux ans de procès, de privations et de tortures, il est condamné à mort, puis sa peine est commuée en bannissement à vie et il est conduit au château de Poitiers.
Il s'en évade un an plus tard et trouve refuge auprès du pape Nicolas V à Rome.
Il termine sa vie en 1456 au service de la papauté, au cours d'une expédition contre les Ottomans dans l'île grecque de Chios.
Quelques années plus tard, le successeur de Charles VII, Louis XI réhabilite la mémoire de Jacques Cœur et on reconnait maintenant ses grands mérites au service de la France et de son Roi.
L'esprit de Jacques Cœur
Au XVe siècle, la présence de la cour du duc de Berry, puis celle du roi Charles VII ainsi que le rayonnement de Jacques Cœur ont fait de Bourges une cité florissante. En témoignent le grand nombre de châteaux, manoirs et lieux historiques de la région.
Tous n'ont pas appartenu au Grand Argentier, bien sûr. Il était propriétaire des plusieurs demeures comme celle d'Ainay-le-Vieil et bien entendu de sa « Grant'maison » de Bourges, mais c'est son âme qui souffle sur la Route Jacques-Cœur et les sites qui la jalonnent.
Esprit d'entreprise, originalité, idées en avance sur leur temps, passion pour la beauté et l'Histoire façonnent le parcours en perpétuelle évolution de cette route à nulle autre pareille.
L'idée nait dès 1954 dans l'esprit de plusieurs propriétaires de châteaux qui souhaitent faire la promotion du patrimoine de leur région. Ils se regroupent en association sous le nom de « circuit des châteaux du cœur de la France ». C'est une première en France et le concept de Route Historique connaît un franc succès. Ses membres ne sont pas à cours d'idées et chaque étape propose des visites, mais aussi des animations, des découvertes nocturnes, des illuminations, des concerts et spectacles, des expositions, etc.
L'aspect ludique n'est pas oublié avec des soirées thématiques baptisées « Crime au Château ». Tout un programme qui permet de découvrir ou de redécouvrir ces lieux chargés d'histoire d'une manière originale : les visiteurs sont témoins d'un crime et sont amenés à résoudre l'énigme.
Un étonnement continu
Au fil du temps la Route Jacques Cœur s'est étoffée de nouveaux membres et s'est diversifiée. Elle comporte actuellement 15 étapes, parmi lesquelles des châteaux privés et publics, des bâtiments religieux, des maisons historiques, des musées, et même un vignoble.
Nombre de surprises attendent le visiteur au détour de chaque étape.
Ainay-le-Vieil
Du Sud au Nord, la Route commence à Ainay-le-Vieil et son château médiéval du XIVe siècle ayant appartenu un temps à Jacques Cœur. On l'appelle « Le petit Carcassonne » en raison de son enceinte fortifiée. Sa vocation défensive est clairement perceptible avec ses remparts crénelés, ses neuf tours à meurtrières, son chemin de ronde et ses douves remplies d'eau.
Le donjon, par contre, a été remplacé en 1457 par un corps de logis Renaissance.
Le lieu est entouré d'un parc et de jardins où l'on peut admirer magnifique roseraie.
L'intérieur perpétue le souvenir de Louis XII et d'Anne de Bretagne, de Colbert et de Napoléon au hasard de ses pièces : le grand salon et sa cheminée monumentale, l'oratoire ou la salle de billard.
Saint-Amand-Montrond
L'itinéraire nous amène à Saint-Amand-Montrond, un site occupé depuis la préhistoire comme nous le rappelle le musée Saint-Vic, qui retrace cent mille ans de présence humaine.
Au chapitre des musées, il ne faut pas manquer non plus celui de la Cité de l'Or et sa structure moderne en forme de pyramide, qu'aurait sans doute apprécié Jacques Cœur connaissant son goût pour l'architecture et surtout sa passion pour l'or et la monnaie.
Pour les amoureux des vieilles pierres, une visite des ruines de la forteresse de Montrond s'impose. Dans les souterrains ils y croiseront peut-être le fantôme de Sully ou du Grand Condé qui y a passé sa jeunesse.
Noirlac
Quelques kilomètres plus loin, l'abbaye cistercienne de Noirlac, qui date du milieu du XIIe siècle, est un des monastères les mieux conservés de France. Le visiteur peut y découvrir neuf siècles d'une histoire riche et tourmentée.
Son architecture de style roman et gothique cistercien est un chef-d'œuvre de rigueur et de dépouillement où la lumière est partout présente. Un passage obligé.
Meillant
Le village de Meillant est remarquable par son château dans le style gothique flamboyant propre à l'époque de Jacques Cœur. La ressemblance est d'ailleurs assez marquée entre le corps de logis central construit à l'époque de Charles 1er d'Amboise et le palais Jacques Cœur de Bourges.
Les deux bâtiments rectangulaires situés de part et d'autre du corps de logis sont d'époque plus ancienne. Ils datent du XIVe siècle.
La Tour du Lion, quant à elle, a été construite par Charles II d'Amboise au début du XIVe siècle et son style exubérant marque la transition entre le gothique flamboyant et la première Renaissance française.
Dun-sur-Auron
La ville paisible de Dun-sur-Auron, nichée au cœur de la campagne berrichonne, portait avant la Révolution le nom de Dun-le-Roy. Elle recèle un patrimoine historique et architectural important.
Le beffroi avec son toit pointu recouvert d'ardoises se dresse fièrement au cœur de la ville et offre une vue imprenable sur l'Auron et la campagne environnante.
On peut aussi admirer des fortifications qui remontent au temps de Philippe-Auguste, au XIIe siècle, et visiter le passionnant Musée du canal de Berry qui nous renvoie à l'époque de la marine d'eau douce avec ses écluses, ses « flûtes », « molussons » et autres péniches.
Aux environs, les plus curieux trouveront les ruines du château de Bois-Sir-Aimé où vécut Agnès Sorel, favorite du roi Charles VII et amie et confidente de Jacques Cœur.
Bourges et le palais Jacques Cœur
Ancienne capitale du Berry, la ville est connue depuis l'Antiquité sous le nom d'Avaricum. Le peuple gaulois des Bituriges qui occupait cette cité construite sur une butte entourée d'une rivière et de marais lui a donné son nom actuel.
Au XIIe siècle, sous le règne de Philippe-Auguste, commence la construction de la cathédrale Saint-Étienne, sur les ruines d'une basilique romane d'époque mérovingienne dont il reste quelques traces. Le chantier va durer jusqu'au milieu du XVe siècle. Cathédrale du début de l'ère gothique, elle n'est pas aussi réputée que Notre Dame de Paris à laquelle elle s'apparente, mais son style précurseur et son élégance en font un des monuments de Bourges les plus intéressants à visiter.
Si elle est déjà un centre religieux d'importance, c'est sous l'impulsion du duc Jean de Berry que Bourges va rayonner au XIVe siècle.
Le prince mécène y installe sa cour et y fait venir de brillants artistes qui vont profondément marquer la ville. Des édifices construits à cette époque (Grand Palais, Petit Palais, Sainte Chapelle) il ne reste rien ou presque.
Le roi Charles VII transforme Bourges en capitale du royaume pendant la Guerre de Cent Ans, alors qu'il fuit Paris occupé par les Anglais, et en fait le point de départ de la reconquête.
Il s'appuie sur l'administration mise en place par le Duc de Berry, son grand-oncle, mais aussi sur la fortune de Jacques Cœur, qui marque, lui aussi la ville en faisant construire dans le centre historique de Bourges une maison à la mesure de sa puissance : le Palais Jacques Cœur.
La construction de la « Grant' Maison de l'Argentier du Roy » débute en 1443 et va durer huit ans. Malheureusement Jacques Cœur ne pourra profiter de son palais qu'une seule fois avant sa disgrâce et son emprisonnement en 1451. En fait il n'y habitera jamais.
Posée sur l'ancienne muraille gallo-romaine qui ceinturait la ville, la Grant' maison est un chef-d'œuvre de l'architecture gothique tardive où l'on voit poindre les prémices de la Renaissance. De par l'élégance de sa façade, et la richesse et la variété de sa décoration, le palais est considéré comme l'un des plus beaux édifices civils de l'époque gothique.
Sur le fronton de la façade orientale, on peut lire la devise de l'Argentier : « A vaillans cuers riens impossible ».
Maupas
Le château de Maupas, qui date du XVe siècle, étonne d'abord par sa forme massive, avec son gros donjon planté devant le corps de logis de style Classique.
Le château garde le souvenir de la Duchesse de Berry, arrière-petite fille d'Henri IV et mère du comte de Chambord, qui y trouva refuge pendant la période agitée des guerres de Vendée.
Comme nous, elle a sans doute apprécié les jardins à la française et leurs massifs de roses au cours de ses promenades dans les allées ombragées du parc.
Le château de Maupas est surtout connu pour sa collection unique d'assiettes en faïence du XVIIe au XXe siècle qui ornent l'escalier d'honneur, mais les salles richement meublées et décorées – avec notamment de superbes tapisseries des Gobelins et d'Aubusson – méritent d'être visitées.
Sancerre
La route Jacques Cœur nous invite maintenant à faire un écart vers l'Est, pour découvrir la cité médiévale de Sancerre.
Ce nom est bien connu des gastronomes et des œnologues pour le vin de Sancerre dont les vignes poussent sur les pentes du piton rocheux sur lequel est perchée la ville.
Dans cet environnement privilégié, le vignoble s'y cultive depuis des temps immémoriaux. Le vin de Sancerre était déjà apprécié des Romains, mais c'est au XIIe siècle qu'il connaît un véritable essor grâce notamment aux moines Augustins de l'abbaye de Saint-Satur et Étienne 1er, comte de Sancerre.
Sa qualité fait figurer le vin de Sancerre sur les tables de la cour royale où il est qualifié de « meilleur vin du Royaume ». Apprécié de Philippe-Auguste à Henri IV, le Sancerre blanc s'accorde bien avec les fromages de chèvre, en particulier le Crottin de Chavignol qui est produit dans un petit village au milieu du vignoble.
Menetou-Salon
Après cette étape gourmande, il est temps de nous rapprocher à nouveau du personnage de Jacques Cœur. En effet, l'illustre marchand de Bourges a été le propriétaire des terres et du château de Menetou vers 1448, un peu avant sa disgrâce et sa ruine.
Le château de Menetou-Salon date du XIVe siècle et a été modifié plusieurs fois jusqu'au XIXe siècle. C'est aujourd'hui une superbe demeure princière dans le style néogothique – son architecte s'est inspiré du palais Jacques Cœur pour faire les transformations entre 1884 et 1890 –, habitée par son propriétaire, le Duc d'Arenberg.
Le château, entièrement meublé, renferme une bibliothèque de 12 000 volumes, un coffre de voyage ayant appartenu à Jacques Cœur et de nombreux tableaux.
Les communs ont été aménagés en musée de l'automobile et de la voiture à cheval et la visite ne peut évidemment pas se terminer sans une dégustation des vins de la propriété.
La Chapelle d'Angillon
Voici encore un village riche d'Histoire. Son château abrite un des plus anciens bâtiments de défense de la région : un donjon construit au XIe siècle.
À ce donjon octogonal vinrent s'ajouter au fil du temps divers bâtiments formant un ensemble fortifié qui est encore de nos jours entièrement meublé et habité.
Pendant mille ans ces terres plantées en plein milieu du royaume de France ont bénéficié du statut de principauté souveraine. On ne payait pas d'impôts. Un État au cœur de l'État !
Des personnages historiques y ont vécu, le grand Sully, ministre d'Henri IV, la princesse de Clèves...
C'est aussi dans ce bourg que naquit Alain fournier, l'auteur du Grand Meaulnes. On peut visiter sa maison natale et un musée lui est consacré.
La Verrerie
Nous remontons toujours vers le Nord pour nous retrouver à la limite entre le Berry et la Sologne, au château de la Verrerie à Oizon.
En 1422, le roi Charles VII fait don de ces terres à Jean Stuart en remerciement de son aide et de celle de l'Écosse dans la lutte contre les Anglais. Ses descendants font construire un château et une chapelle dans le style Renaissance au bord d'un lac entouré de forêts.
Les propriétaires actuels ont adapté la demeure au tourisme. Le château est ouvert aux visites – on peut y admirer notamment des Pleurants qui ornaient le tombeau du duc de Berry –, on peut s'y restaurer à « La Maison d'Hélène » et y dormir dans l'une des sept confortables chambres aménagées avec goût.
Aubigny-sur-Nère
Peu de gens savent qu'à l'époque de la Guerre de Cent Ans, les Écossais partageaient avec les Français la même haine des Anglais. Cet ennemi commun a conduit les deux nations à signer un pacte d'alliance du nom de l'Auld Alliance.
Quel rapport avec le petit bourg d'Aubigny ? Tout comme La Verrerie que nous venons de traverser, la ville a été offerte à l'Écossais Jean Stuart de Darnley en guise de gratification pour son aide et c'est ainsi qu'elle prit le nom de « cité des Stuarts ».
Ici aussi, les Stuarts font construire un château Renaissance qui porte leur nom. Il abrite maintenant l'Hôtel de Ville et un musée.
Tous les ans, vers le 14 Juillet, on célèbre cette alliance avec des fêtes franco-écossaises où se mêlent spectacle historique, marché médiéval, défilé costumé et pipe bands.
Les maisons à colombage, qui datent également de l'époque écossaise, sont remarquables.
Argent-sur-Sauldre
Avant-dernière étape de notre parcours, la petite ville d'Argent-sur-Sauldre nous invite à découvrir un personnage illustre du XXe siècle : l'Abbé Moreux, scientifique et auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation sur l'Astronomie, qui y est né.
Le Château de Saint-Maur, construit au XVIIIe siècle par l'architecte Victor Louis abrite le Musée des Métiers où est reconstitué un village du XIXe siècle avec ses corps de métiers traditionnels aujourd'hui disparus : charron, forgeron, bourrelier, sabotier.
Gien
Le château de Gien nous permet de prendre conscience de la valeur de tous ces monuments historiques que nous visitons et du travail incomparable de tous ceux qui œuvrent à leur restauration. La petite contribution qui est demandée pour leur visite est utilisée pour permettre de les maintenir ouverts.
À Gien, vous trouverez porte close : le château est actuellement fermé pour d'importants travaux de restauration et d'aménagement.
L'origine de ce magnifique édifice qui fait partie des Châteaux de la Loire, remonte à la fin du XIVe siècle, comme en témoigne la Tour Charlemagne, sur la façade Sud – c'est la tour carrée qui domine l'ensemble.
Le château a été remanié à la fin du XVe siècle par Anne de Beaujeu, comtesse de Gien et fille aînée de Louis XI, dans le style pré-Renaissance caractéristique de l'époque, avec des briques polychromes formant des motifs géométriques.
Il reçut entre autres invités prestigieux Henri II et Catherine de Médicis, puis Louis XIV et Anne d'Autriche. Il abrite maintenant le Musée International de la Chasse qui comprend des pièces uniques ou surprenantes – avez-vous entendu parler du fusil à tirer dans les coins ?
Le château et son musée, agrémentés de nouveaux aménagements, ont prévu de rouvrir leurs portes vers la fin de l'année 2013. L'occasion de refaire à nouveau la Route Jacques Cœur. Cette fois en sens inverse...
PL