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Grands classiques. Les châteaux de la Loire

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Châteaux...
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châteaux et demeures de caractère situés à proximité de cette Destination pour un week end romantique en hébergement insolite.
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Grands classiques

Châteaux de la loire

Le Val de Loire, berceau de l'art de vivre « à la française »

Ceinturée par l'autoroute A10 au Nord et l'A85 au Sud, et traversée par un des plus beaux fleuves de France, nous vous emmenons visiter une région unique au monde, universellement connue pour la densité de chefs-d'œuvre architecturaux qu'elle recèle : la vallée de la Loire. Mais plutôt que de tenter d'établir un guide, forcément incomplet, des châteaux de la Loire, nous avons préféré nous restreindre à une zone qui va d'Amboise à Chambord, d'à peine plus de cinquante kilomètres de long. Et dans ce territoire à cheval entre la Touraine et le Blésois, nous avons sélectionné six monuments emblématiques et incontournables, tous différents et tous remarquables pour leur beauté, leur architecture ou leur histoire. Ou les trois à la fois.

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Mais pourquoi y a-t-il tant de châteaux dans cette région ?

Visiter les châteaux de la Loire, c'est pénétrer au cœur de l'Histoire de France. C'est aller avec Jeanne d'Arc à la rencontre de Charles VII réfugié à Chinon, c'est participer avec Léonard de Vinci aux fastes de la cour de François 1er à Chambord, c'est être le témoin des intrigues orchestrées par Catherine de Médicis à Chenonceau. Visiter les châteaux de la Loire, c'est passer en revue huit siècles de styles architecturaux, du Médiéval au Louis-Philippe, en passant par le Gothique et la période Renaissance.

Visiter les châteaux de la Loire, c'est pénétrer au cœur de l'Histoire de France. C'est aller avec Jeanne d'Arc à la rencontre de Charles VII réfugié à Chinon, c'est participer avec Léonard de Vinci aux fastes de la cour de François 1er à Chambord, c'est être le témoin des intrigues orchestrées par Catherine de Médicis à Chenonceau. Visiter les châteaux de la Loire, c'est passer en revue huit siècles de styles architecturaux, du Médiéval au Louis-Philippe, en passant par le Gothique et la période Renaissance.

Pour comprendre les raisons d'une telle richesse historique si loin de la capitale, il faut remonter aux heures sombres de la Guerre de Cent Ans... Le roi Charles VI, dit le Fol, est incapable de maîtriser une querelle entre le duc d'Orléans, son frère, et le duc de Bourgogne, son oncle. Le différend voit naître deux partis, les Armagnacs et les Bourguignons qui s'affrontent et plongent le royaume dans la guerre civile. Les anglais mettent à profit cette période de trouble pour relancer un conflit qui dure déjà depuis plus de 40 ans et qui a tourné à leur désavantage sous l'impulsion du père de Charles VI, Charles V le Sage.
La défaite des français à Azincourt, l'alliance des Bourguignons avec les anglais et la démence de Charles VI conduisent au scandaleux traité de Troyes qui destitue le dauphin de France au profit du fils du roi Henri V d'Angleterre.
Le futur Charles VII récuse les clauses du traité et se proclame roi de France sans pouvoir être légitimé : Reims où il doit se faire sacrer se trouve en territoire occupé. Poursuivi par les anglo-bourguignons qui se sont emparés de Paris, il doit s'exiler à Bourges, dans le centre de la France. Le duc de Bedford, chef des armées anglaises, s'empare de la ville d'Orléans et menace d'assiéger Bourges, aussi Charles VII prend à nouveau la fuite pour trouver refuge au château de Chinon, en Touraine, où il peut compter sur le soutien des Armagnacs.
C'est là qu'il est rejoint un jour de février 1429 par une jeune fille de seize ans qui vient de Lorraine. Elle prétend avoir entendu des voix qui lui ont ordonné de libérer Orléans et conduire le roi à Reims pour y être sacré. Elle s'appelle Jeanne d'Arc.
La suite est une histoire qui vaudra la peine d'être racontée plus tard, mais cette retraite du roi Charles VII en Touraine marque le point de départ de l'établissement de la famille royale sur les bords de la Loire.

Des châteaux forts aux châteaux d'agrément

De tous temps, les voies navigables ont été des axes militaires stratégiques et la Loire n'a pas été épargnée par les invasions barbares : Sarrasins au VIIIe siècle, puis Vikings au IXe siècle ont conduit ses riverains à dresser une ligne défensive de châteaux forts et de places fortifiées tout le long du fleuve en surplomb des berges. C'est avant tout la sécurité offerte par ces forteresses imprenables qui a conduit les rois de France à partir de Charles VII à y élire domicile.
La période de prospérité qui suit la Guerre de Cent Ans amène un courant artistique et philosophique débuté il y a plus d'un siècle en Italie et connu sous le nom de Rinascimento. La Renaissance française va bouleverser le paysage du Val de Loire en transformant radicalement les anciens châteaux forts médiévaux, d'ailleurs rendus inefficaces en raison des progrès techniques, en palais somptueux avant tout destinés à la fête et au plaisir. De Louis IX à Henri III, sans oublier François 1er et Catherine de Médicis, tous les souverains marqueront de leur empreinte les lieux où ils résident.
Henri IV ramènera ensuite la capitale à Paris mais la région de la Loire restera marquée à tout jamais par cette époque extraordinaire, pour le plus grand plaisir de nos contemporains.

Cette page d'histoire étant tournée, il est temps pour nous de découvrir ce qui en reste.

À la découverte de la Loire et de ses châteaux

C'est le mois de Juin et Paris a déjà des airs de vacances. Pourquoi ne pas profiter de cette fin de semaine ensoleillée pour s'éloigner de la capitale ? Le printemps est la période idéale pour visiter les châteaux de la Loire. En voiture...
Porte d'Italie nous quittons le périphérique pour prendre l'Autoroute du Soleil. À hauteur de Massy, un panneau indique de serrer à gauche, direction Bordeaux/Orléans. Nous sommes sur l'A10/E5 « Aquitaine ». Les kilomètres défilent, le trafic devient plus fluide, le paysage change. Sans nous en rendre vraiment compte, nous ne sommes déjà plus en région parisienne. Une heure plus tard nous arrivons à hauteur d'Orléans. « – C'est ici les châteaux de la Loire ? »
Encore un petit peu de patience, il reste une soixantaine de kilomètres avant d'atteindre notre première destination.

Le château de Blois

On ne peut pas le manquer ! En arrivant à Blois, cette belle ville de 50 000 habitants sur la rive droite de la Loire, on remarque tout de suite l'imposant édifice construit sur un éperon qui domine le fleuve. Ce château, c'est un condensé d'histoire de l'architecture, du Moyen-Âge jusqu'à l'époque Classique. Quatre siècles qui ont donné à ce monument sont aspect si singulier et hétéroclite.

On y retrouve pêle-mêle des vestiges de l'époque médiévale, comme la tour de Foix et la Salle des États ; puis du style Gothique, avec la galerie Charles d'Orléans qui date du XVe siècle.
Ensuite l'influence de la Renaissance venue d'Italie commence à se faire sentir sur l'aile Louis XII, avec sa façade aux motifs losangés de brique et de pierre blanche, et la chapelle Saint-Calais, encore dans le style Gothique Flamboyant en vogue à la fin du XVe siècle.
Les appartements royaux du premier étage abritent maintenant le Musée des Beaux-Arts riche d'une grande collection de peintures, sculptures, tapisseries et arts décoratifs du XVIe au XIXe siècle.
Le style Renaissance trouve sa pleine expression dans l'aile François 1er, construite entre 1515 à 1524, avec l'impressionnante façade des Loges à l'extérieur, et dans la cour intérieure, l'escalier monumental richement décoré et ajouré de grandes baies où les courtisans s'agglutinaient pour admirer le cortège royal.
Si les appartements de François 1er ont disparu, il reste au premier étage les appartements de la reine, occupés par Catherine de Médicis à la fin du XVIe siècle, et au second, ceux de son fils, le roi Henri III. Des pièces riches d'histoire, qui ont vu l'assassinat du Duc de Guise et la mort de Catherine de Médicis.
Enfin, le style Classique est lui aussi présent, dans l'aile Gaston d'Orléans qui date du XVIIe siècle, dont la sobriété offre un contraste flagrant avec les autres façades. Cette partie du château ne sera jamais habitée, si ce n'est au XIXe siècle par un régiment de cavalerie et de nos jours par la salle d'histoire du château.

Le blog de Châteaux Story consacre un article détaillé au château de Blois. Vous y retrouverez nombre d'histoires et d'anecdotes qui vous le feront mieux connaître et complèteront votre visite.
Car il est temps de reprendre la route. Nous empruntons le quai de Foix et la D932 qui longe la vallée de la Loire, direction Amboise.

Le château d'Amboise

Il ne faut d'une demi-heure pour arriver à Amboise, sur l'autre rive de la Loire. Comme Blois, la ville est construite à un endroit stratégique, sur un promontoire qui domine le cours du fleuve. En son point le plus élevé repose le château, qui semble poser un regard bienveillant sur la cité.

C'est la réflexion que s'est sans doute faite Charles VII à la recherche d'une place sûre pour sa famille, pendant qu'il guerroie contre les anglais pour reconquérir la France. Le château-fort devient résidence royale sous son règne, puis celui de Louis XI et Charles VIII. C'est ce dernier qui fait reconstruire l'ancienne forteresse à partir de 1492, d'abord dans le style Gothique Flamboyant comme en témoigne la magnifique chapelle Saint Hubert, puis Renaissance à la faveur de la première campagne d'Italie qui lui fait découvrir un nouveau mode de vie, plus riche et plus raffiné.
Les artistes et artisans florentins qu'il a ramenés avec lui introduisent ce nouveau style pour la première fois en France, à Amboise précisément. Leur travail est visible notamment sur l'aile « Charles VIII » qui abrite le logis du Roi et dans les jardins.
Son successeur, Louis XII, continue son œuvre avec l'aile qui porte son nom, mais c'est avec François 1er qu'Amboise va vivre son âge d'or. Entouré des plus grands artistes de son temps (dont un certain Léonard de Vinci), il y organise des fêtes grandioses.
Son fils, Henri II, agrandit encore le château, pour atteindre une ampleur qu'il est difficile d'imaginer aujourd'hui : une grande partie en est démolie pendant le Premier Empire. Avant cette déchéance, Amboise est le cadre en 1560 d'un événement sanglant, prélude aux Guerres de Religion, que l'Histoire a retenu sous le nom de la Conspiration d'Amboise, qui voit une tentative d'enlèvement manquée du roi François II et une sévère répression de la part du Duc de Guise. Plus de 1 200 conjurés sont pendus aux remparts du château ou noyés dans la Loire.
Cet épisode tragique éloigne la famille royale et signe le déclin du château d'Amboise.
Ce n'est qu'en 1821 que le palais retrouve une certaine embellie sous le roi Louis-Philippe qui lance des travaux de restauration, essentiellement visibles dans l'aile Louis XII.

La visite est finie, avant de partir, retournons-nous pour jeter un dernier regard vers ce haut-lieu historique, dominé par l'élégante chapelle Saint Hubert, en porte-à-faux sur la muraille.
D'après l'article consacré au château d'Amboise dans le blog de Château Story, à l'intérieur se trouveraient les restes de Léonard de Vinci...

Le Château du Clos Lucé

Inutile de prendre la voiture. Notre prochaine destination se trouve à 500 mètres.
Léonard de Vinci, l'artiste génial et ingénieur visionnaire ami de François 1er n'habitait pas à Amboise, mais au Clos Lucé.
Ce joli manoir, avec ses murs de brique rose et de pierre de tuffeau blanche, s'appelait le château du Cloux à l'époque. C'était une ancienne demeure médiévale fortifiée, reconstruite en 1471 et qui servait de résidence d'été pour Charles VIII et sa femme Anne de Bretagne.
C'est pour elle qu'il transforme la maison médiévale en un château d'agrément d'inspiration Renaissance et fait construire la chapelle qu'on peut encore admirer de nos jours.

Plus tard, François 1er y passe une bonne partie de son enfance en compagnie de sa sœur, Marguerite de Navarre et l'offre à Léonard de Vinci quand il répond à son hospitalité et vient s'établir à la cour de France.
C'est au Clos Lucé que le « Premier Peintre, Ingénieur et Architecte du Roy », comme François 1er l'avait nommé, passe les dernières années de sa vie et meurt en 1519.

Le château du Clos Lucé a été entièrement restauré tel qu'il était au temps de Léonard de Vinci. On peut ainsi retrouver l'atmosphère qui entourait l'artiste au travers des pièces où il a vécu, travaillé et reçu les Grands de son temps, et dans le parc de sept hectares qui entoure le domaine, transformé en véritable musée de plein air.
À ne pas manquer également, la visite des sous-sols où sont exposées quarante maquettes réalisées d'après les dessins originaux du maître et où l'on trouve l'entrée du souterrain qui, selon la légende reliait le Clos Lucé au château d'Amboise et qu'empruntait le roi François 1er pour rendre visite à son ami.

L'histoire du château du Clos Lucé est retracée dans un article du blog de Châteaux Story, utile pour approfondir notre découverte des châteaux de la Loire. Un parcours qui nous éloigne maintenant du fleuve pour nous emmener au « Château des Dames ».

Le Château de Chenonceau

Vingt minutes de routes départementales nous conduisent à un lieu marqué par l'empreinte de femmes hors du commun qui y ont vécu, qui l'ont aimé et qui l'ont protégé : le château du Chenonceau.
Il a une silhouette particulière qui le fait reconnaître entre mille : sortie des frondaisons de la forêt, une longue galerie de deux étages enjambe le Cher pour rejoindre un élégant bâtiment de style Renaissance, un carré entouré de quatre tours rondes qui semble posé sur l'eau.
Il donne accès sur l'autre rive à une vaste esplanade, occupée de part et d'autre par deux magnifiques jardins, au milieu duquel trône un vieux donjon qui semble anachronique.

Cette tour, la Tour des Marques, c'est ce qui reste de l'époque d'avant Katherine Briçonnet. La femme de Thomas Bohier, maître des lieux parti faire la guerre en Italie avec son roi, se retrouve seule pour superviser la rénovation de la tour et la construction du corps de logis, posé sur les fondation d'un ancien moulin. Elle lui donne la forme gracieuse qu'on lui connaît aujourd'hui dans un style nouveau issu du Rinascimento italien.

À la mort du couple, le domaine passe entre les mains de la couronne royale. Henri II y installe sa favorite, Diane de Poitiers. Protectrice des Arts, l'amie et confidente du roi fait travailler peintres, sculpteurs, architectes et jardiniers qui vont embellir le château.
Elle termine le projet de Katherine Briçonnet en faisant construire par l'architecte Philibert de l'Orme le pont de cinq arches qui enjambe le Cher et confie la création du jardin qui porte son nom au jardinier italien Dom Pacello da Mercogliano.

Quand meurt Henri II, la reine, Catherine de Médicis, tient sa revanche sur sa rivale, Diane de Poitiers. Elle la dépossède de son tant aimé château de Chenonceau et vient s'y établir. Elle aussi tombe sous le charme. C'est sous l'autorité de cette femme de pouvoir que le château acquiert son aspect définitif.
La galerie du pont de Diane est aménagée en salle de réception pour les fêtes grandioses que la reine-mère y fait organiser et les appartements sont redécorés. Passionnée de jardins comme l'était Diane de Poitiers, elle créée le sien, moins spectaculaire mais plus intime.
On l'a vu, l'histoire de Chenonceau est marquée par les femmes qui y ont vécu. Louise de Lorraine, femme d'Henri III, signe son passage d'une note sombre et austère. Quand le roi est assassiné en 1589, elle se retire à Chenonceau qu'elle transforme en couvent. La chambre du deuxième étage où elle vivait est empreinte de cette atmosphère de deuil et de prière.
C'est l'opiniâtreté d'une autre femme, Louise Dupin, qui sauve le château de la destruction au moment de la Révolution, et c'en est une sixième, Marguerite Pelouze, héritière d'une famille richissime, qui lui redonne son lustre d'antan en effectuant d'importantes restaurations de 1867 à 1878.

C'est bien l'esprit de toutes ces femmes d'exception qui plane sur Chenonceau et qui fait du « Château des Dames » le monument historique privé le plus visité de France. Pour en savoir plus sur ce lieu fascinant, vous pouvez lire l'article correspondant au château de Chenonceau sur la fiche dédiée de Château Story.

Egalement disponible le Cycle des Dames de Chenonceau:

Katherine Briçonnet la bâtisseuse
Diane de Poitiers, la favorite
Catherine de Médicis, la reine-mère
Louise de Lorraine, la veuve inconsolable
Louise Dupin, la protectrice
Marguerite Pelouze, la restauratrice

Le Château de Cheverny

Katherine Briçonnet la bâtisseuse

Nous laissons le Château des Dames pour revenir vers Blois, toujours en empruntant les routes départementales qui nous font au passage découvrir les paysages de Sologne. Notre itinéraire nous mène à un petit village de 900 habitants. Il a la particularité d'héberger un château que nous avons sélectionné pour son style, encore une fois différent de ceux que nous avons déjà visités : Cheverny.
L'époque Renaissance s'est terminée avec la mort d'Henri IV, nous sommes au XVIIe siècle, sous le règne de Louis XIII et c'est le Classicisme qui est de mise. Ce style architectural est caractérisé par la symétrie, l'équilibre, la sobriété, la recherche de lignes simples. Le Classicisme est gouverné par un idéal d'ordre et de raison. Pour en avoir une parfaite illustration, il suffit de regarder le château de Cheverny.

Le bâtiment date de 1630, il est l'œuvre de l'architecte Jacques Bougier, commandité par Henri Hurault, comte de Cheverny. L'impression de netteté, de propreté qu'il dégage, il le doit non seulement à ses lignes parfaitement équilibrées et symétriques, mais aussi à l'utilisation de la « pierre de Bourré », un matériau local qui a la particularité de blanchir et de durcir en vieillissant.
Il est entouré d'un parc de cent hectares aux pelouses entretenues avec un soin méticuleux et aux allées qui vous invitent à la promenade. Vous y découvrirez au hasard de votre balade un lac, un potager, une Orangerie et un chenil où sont entretenus une centaine de chiens destinés à la chasse à courre. La vénerie était le sport favori de la noblesse, non ?

Le château de Cheverny est aussi l'un des monuments les plus richement aménagés, dans une grande variété de styles et d'époques. Les pièces sont meublés de fauteuils, de commodes, de tables et décorées d'objets d'art, de tableaux, de tapisseries, d'armures de toutes sortes, d'une valeur historique incomparable. Nous en avons fait le détail dans un article du blog, que nous vous invitons à lire : Le Château de Cheverny.

Les bédéphiles n'auront pas été sans remarquer la ressemblance troublante du château de Cheverny avec celui de Moulinsart, présent dans les bandes dessinées de Tintin. Ce n'est pas le fruit du hasard : Hergé, son créateur s'en est directement inspiré pour dessiner la demeure du capitaine Haddock. C'est pourquoi le propriétaire des lieux, Charles-Antoine de Vibraye qui habite au château avec sa famille, a décidé d'organiser une exposition permanente autour de l'univers du petit reporter : « Les Secrets de Moulinsart ». De quoi terminer notre visite sur une note ludique.

Le Château de Chambord

La dernière étape de notre parcours initiatique nous conduit à Chambord, à 25 kilomètres de là. Nous allons visiter le plus vaste château de la Loire. Notre œil maintenant exercé nous indique que cette merveille architecturale est d'époque Renaissance. En effet, à son retour de la campagne d'Italie, François 1er confie à l'architecte italien Boccador la construction d'un palais sur l'emplacement d'un ancien château médiéval où il a l'habitude de venir chasser.

Chambord, symbole de la puissance de la monarchie française, laisse le visiteur sans voix tant il est impressionné par tant de majesté.
Le château est posé au milieu d'un immense écrin de verdure, un parc forestier de plus de 50 km2 et entouré d'un mur de 32 kilomètres de long. Les chiffres ne s'arrêtent pas là : Chambord, c'était 1 800 ouvriers qui travaillaient chaque jour pour assembler 220 000 tonnes de pierres. Chambord, c'est 156 mètres de façade, 426 pièces, 77 escaliers, 282 cheminées et 800 chapiteaux sculptés.
Mais après les fêtes somptueuses qui s'y déroulent sous le règne de François 1er, les successeurs du grand roi se désintéressent progressivement du palais. Il faut attendre l'avènement d'un autre grand monarque, Louis XIV, pour qu'il retrouve de son lustre. Il entreprend de grandes transformations entre 1680 et 1686, y réside avec Madame de Maintenon, et Molière joue devant lui Monsieur de Pourceaugnac et Le Bourgeois Gentilhomme.
Ensuite le château devient résidence pour Stanislas Leszczynski, roi de Pologne en exil, sous Louis XV, puis au fil des siècles se transforme en caserne et en hôpital de campagne, non sans avoir subi les ravages de la Révolution.
Il reçoit pendant la Seconde Guerre Mondiale la visite d'un hôte de marque : la Joconde, accompagnée de 3 500 œuvres d'art évacuées de Paris sous l'occupation allemande. Et c'est après la guerre, à partir de 1947, que le château de Chambord est l'objet de phases successives de restauration qui lui ont redonné la magnificence qu'il a connue du temps de ses rois illustres et qui nous permet de le visiter aujourd'hui.

Si à votre retour de voyage vous consultez le blog de Châteaux Story, vous retrouverez un article détaillé sur l'histoire du château de Chambord qui fera resurgir dans votre esprit toutes les images qui vous ont émerveillé durant votre visite.

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